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"L'anglais tel qu'on le court": Antoine Blondin's "clichéd view of Englishness" in Tours de France: Chroniques intégrales de L'Équipe 1954-1982

Cooke, Ruadhán
Citation
Cooke, Ruadhán. (2014). "L'anglais tel qu'on le court": Antoine Blondin's "clichéd view of Englishness" in Tours de France: Chroniques intégrales de L'Équipe 1954-1982. Contemporary French Civilization, 39(1), 55-74. doi: 10.3828/cfc.2014.4
Abstract
From 1954 to 1982, the right-wing French novelist Antoine Blondin wrote adaily chronicle for the three weeks of the Tour de France cycle race in thepages of the newspaper L’Équipe in which he was given the freedom tocover the event from a very different perspective and in a very differentstyle to that of the professional sports journalists and cycling experts of theday. The collected chronicles published in 2001 constitute a unique corpusand have a special place in the annals of both sports and media literature.A ten-man Great Britain team competed in the 1955 Tour – the first Britonssince 1937 – providing Blondin with a golden opportunity to exploitpopular national stereotypes and stock French perceptions of the English.By the time of Blondin’s last contribution to the paper in 1982, the Tour deFrance was no longer uncharted territory for Britons who have been unrepresentedon only three occasions since 1955. Against the backdrop of asporting rivalry between the “dearest of enemies,” this article examines references to British (and occasionally Irish) riders in Blondin’s chronicles ofthe period and reflects on the construction of identities inherent in suchrepresentations. À partir de 1954 et jusqu’en 1982, le romancier français de droite AntoineBlondin écrivit une chronique quotidienne pendant les trois semaines duTour de France dans les pages du journal L’Équipe où une liberté totale luifut accordée pour couvrir l’événement d’un point de vue et dans un styletrès différents de ceux des journalistes sportifs et des experts du cyclismede l’époque. Les chroniques intégrales publiées en 2001 constituent uncorpus unique du genre et occupent une place importante dans les annalesde la littérature sportive et des médias. Une équipe composée exclusivementde coureurs britanniques – les premiers à y participer depuis 1937 –prit le départ du Tour en 1955, offrant ainsi à Blondin une occasion enor d’exploiter des stéréotypes nationaux et d’explorer la façon plus oumoins superficielle dont les Français percevaient leurs voisins d’outre-Manche. Quand Blondin signa sa dernière chronique en 1982, le Tour nereprésentait plus une terre inconnue pour les Britanniques qui, depuis1955, n’ont manqué le rendez-vous estival qu’à trois reprises. Dans cecontexte d’une rivalité sportive entre “les meilleurs ennemis,” cet articleexaminera les références faites aux coureurs britanniques (et parfois irlandais)dans les chroniques de Blondin et réfléchira à la constructiond’identités suggérée par de telles représentations.
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Publisher
Liverpool University Press
Publisher DOI
10.3828/cfc.2014.4
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